Cette étude s'inscrit dans un projet de recherche porté par le laboratoire du Grhapes (Groupe de recherche sur le handicap, l'accessibilité, les pratiques éducatives et scolaires, UR 7287) de l'INSEI.
Nous souhaitons collecter l'avis des différents acteurs des groupes d'habiletés sociales sur les modules proposés au sein de ces groupes.
Ce questionnaire est destiné aux personnes autistes, ayant reçu un diagnostic formel, en cours de diagnostic, ou auto-diagnostiquées, à leurs proches, et aux professionnels de santé travaillant avec eux. Il devrait vous prendre environ entre 10 et 15 minutes.
Les groupes d'habiletés sociales sont des interventions de groupe souvent proposés aux enfants, adolescents, et adultes autistes. Ils ont pour objectif d'aider les participants à exercer leurs habiletés sociales, soit la capacité à comprendre les émotions et intentions des autres, à y répondre de façon appropriée, et à communiquer ses propres idées, émotions, et intentions.
Les buts des groupes d'habiletés sociales sont variés. Ils peuvent viser à :
- faciliter la compréhension des règles sociales dans différents contextes
- aider à la création de relations amicales ou amoureuses
- aider à la compréhension des codes des processus de recrutement comme la rédaction d'un CV ou la participation à un entretien d'embauche
Ils sont souvent structurés en modules, portant chacun sur un thème précis.
Malgré un nombre important de recherches sur les groupes d'habiletés sociales, peu d'études se sont intéressées à l'avis de l'ensemble des acteurs de ces groupes, et en particulier des personnes autistes, sur ce type d'intervention. Notre étude vise à collecter l'avis de personnes autistes, de leurs proches, et de professionnels de santé sur les modules proposés au sein des groupes d'habiletés sociales. Nous souhaitons identifier les modules qu'ils jugent pertinents ou au contraire inutiles, voire même néfastes au sein des groupes d'habiletés sociales.
Ce projet est porté par Margot DUMAS (doctorante), Eric Meyer (Maître de Conférences), Sonia AYOUNI (stagiaire master 2) et Sophie SAKKA (Professeure des Universités)